Le lucuma

Le lucuma est un drôle de fruit que nous avons découvert dans le jardin de Mo à Sayabouly. Gros comme la main, se fruit est sucré et son odeur ressemble étrangement à celle du potiron. Sa chair est assez filandreuse et pâteuse comme la patate douce cuite. Plusieurs gros noyaux se trouvent à l’intérieur. Le lucuma est originaire des Andes. En anglais il se nomme Eggfruit.

Les pousses de bambou

Les pousses de bambous sont un met très apprécié en Asie du sud-est. On les trouve sur tous les marchés. Vendues entières ou déjà émincées, elles se dégustent froides en salade ou chaudes avec des nouilles de riz. Bien meilleures que celles en conserve que nous trouvons en France, elles ont un goût très prononcé et restent fermes.

La noix d’arec

Souvent appelée à tort noix de bétel, la noix d’arec est le fruit d’un palmier. Récoltée par régime, elle est très présente sur les marchés du sud-est asiatique. Sur les étals, ces petites noix sont vendues aux côtés de sachets de chaux et de feuilles de bétel. La préparation à mâcher des trois produits combinés a des effets stimulants et coupe-faim. Ici au Laos, ce sont souvent les femmes âgées qui chiquent la noix d’arec. La bouche et les dents prennent alors une coloration rouge peu ragoutante.

Le mak pang ou prune mombin

Ce petit fruit se consomme à plusieurs stades de maturité. Vert, il se déguste avec du sel. Très acide, il est assez difficile pour un palais européen de l’apprécier à ce stade là. On le mange également lorsqu’il commence à murir. Le fruit devient très juteux et sa peau lisse devient orangée. Son goût oscille alors entre la mangue et l’abricot sec cependant il reste très acide. Les laotiens le mange frais ou le cuisine pour en faire une sauce. Lorsque le mak pang est vraiment mûr il devient très agréable au palais. Sa chair sucrée a un léger parfum de kaki. Le noyau de ce fruit est d’un beau violet très prononcé.

Le sucre de palme

Saviez-vous qu’on pouvait produire du sucre à partir d’autres plantes que la betterave, la canne ou la stévia ? Eh bien oui ! Nous vous présentons aujourd’hui le sucre de palme. On le trouve dans tous les marchés laotiens sous forme de petites galettes, souvent conditionnées dans des paniers de bambous recouverts de larges feuilles qui les protègent des mouches. Le sucre est obtenu à partir des fleurs du palmier à sucre que l’on filtre et que l’on cuit pendant environ 5 heures pour réaliser un sirop. Par la suite, le sirop est battu afin de le faire cristalliser. Le sucre à un goût très doux et se délite rapidement dans la bouche.

La citronnelle

La citronnelle est une herbe aromatique très utilisée au Laos. Émincée finement elle accompagne souvent les soupes. Les tiges servent aussi pour farcir les poissons cuits au sel sur le barbecue. Au marché, on voit des étals remplis de citronnelles proposant la plante sous toutes ses formes. Si l’on cuisine avec les tiges, la racine est également utilisé au Laos. On utilise la racine un peu comme le gingembre.

Le frangipanier

Le frangipanier est un arbre tropical qui perd ses feuilles au début de la saison sèche. De couleur grise, ses branches sont nombreuses, épaisses et s’arrêtent de façon très nette. Les fleurs de frangipanier sont simples mais ravissantes. On trouve des arbres à fleurs blanches mais également à fleurs roses. La fleur de frangipanier est le symbole du Laos. Elle diffuse un parfum assez fort mais très raffiné dont on ne se lasse pas.