Maintes fois nous l’avons gouté et enfin nous l’avons identifié. Depuis le début de notre séjour au Japon nous avons rencontré cette feuille à plusieurs reprises : dans des sushis, dans une soupe, en condiment… . Son gout est très particulier, puissant sans emporter la bouche et en laissant la place aux autres saveurs. Il s’agit de la feuille de Shiso, un cousin du sésame. Son goût est assez particulier et difficile à décrire. C’est proche de l’amande fraîche, du sésame et légèrement mentholé. On peut également consommer les graines comme le sésame.

Nous rapportons quelques graines à planter mais on doit pouvoir en trouver en France c’est très courant ici. Cela doit être délicieux dans une salade fraîche ou pour assaisonner un poisson. On peut également s’en servir comme condiment simplement mariné dans de la sauce soja.

Soigneusement emballés et décorés, les fruits coûtent une petite fortune au Japon. Ils sont souvent offerts comme présent et se dégustent comme des mets de choix. Melons, pastèques, pommes, kakis et raisins ont beaucoup de succès. Dans les supermarchés, les fruits sont mis en valeurs dans d’imposantes compositions ou des paniers gourmands plastifiés avec soin ! Je vous laisse découvrir cela avec quelques images. Si vous divisez le prix en yen par 100, vous obtiendrez le prix en euros. Incroyable, non ? Un melon à 105 euros, qui dit mieux !

Nous n’avons pas goûté à ces petites pieuvres entières séchées mais elles étaient si mignonnes dans leur emballage que l’on ne résiste pas à vous les faire partager !

On est bien loin de Marseille, ici les sardines sont minuscules et se dégustent souvent séchées. En réalité ce ne sont pas des minuscules sardines mais des alevins (bébés poissons), on en trouve facilement et vous pouvez en gouter sur les marchés. Cela s’utilise comme les crevettes séchés ou la bonite, pour agrémenter différents plats, dans les bouillons, sur du riz… . Mais vous pouvez les gouter nature, on retrouve le gout caractéristique du poisson séché mais ce n’est pas trop fort. C’est comme des petites chips croquantes avec un gout de poisson. On en trouve de différentes tailles (et âges) des plus minuscules au plus reconnaissables.

Tout à commencé lorsque nous nous rendions au marché de Tsukiji, le marché aux poissons le plus grand du monde !!!

Arrivés un peu après la bataille, nous n’avons vu que très peu de choses sur ce marché, situé dans un grand hangar. Il restait néanmoins un étale de poulpes et de laitances de poissons !!!

Un peu déçus, nous continuons de marcher et découvrons un quartier composé de petites ruelles ou s’agglutinent échoppes et restaurants de rue. Quelle surprise ! Une quantité de gens font la queue pour un curry japonais ou pour des sashimis. Nous achetons une brochette de poissons frites aux poireaux et un bol de ramen et poursuivons notre balade. Les vendeurs des échoppes suivantes nous invitent à la dégustation d’omelette, de poutargue, de mini crevette séchées et de beignets de poulpes ! Nous découvrons des crustacés étranges, des crabes poilus dont certains aux pattes acérées et des pieds de coquilles Saint-Jacques gros comme mon poing (le mien : Gabrielle) !

Et voici les pieds de coquilles Saint-Jacques pour la fin (juste à côté des oeufs d’oursins).

En cherchant l’office du tourisme dans la gigantesque gare de Tokyo, nous avons découvert cet énorme grand magasin dont les sous-sol sont dédiés à la nourriture à emporter. Bento, futomakis, potiron mariné ou encore onigiri, tako (poulpe) et bien d’autres mets fleurissent dans les vitrines de ce temple du prêt à manger !

Je vous laisse découvrir les images. Cependant le son et les odeurs manquent pour l’ambiance ! Imaginez vous les cris aigus ou gutturaux des vendeurs et des vendeuses qui se mélangent. Les japonais étant friands d’onomatopées, les vendeurs s’en donnent à coeur joie. Et pour les odeurs, c’est un tel festival qu’il serait difficile de toutes les décrire : saké chaud, friture, soju, marinades diverses, bouillons… .

Pour notre part nous nous sommes régalés d’Inari Suchi avant d’aller manger des nouilles.