Le tamarin est beaucoup utilisé en Asie du sud-est. On le mange frais, confit, mariné ou en sauce avec des fruits de mer ou du poisson. Sur le bord des routes nous voyons beaucoup de tamarinier. Les arbres sont hauts et larges. Le tamarin se présente comme une gousse, à l’intérieur sa chair est pulpeuse et filandreuse. A la fois acidulé et sucré le tamarin se déguste frais comme une confiserie.
Archives mensuelles : mars 2012
Le langsat
Le langsat se trouve sur tous les étals thaïlandais, laotiens et cambodgiens. Les fruits, un peu plus gros qu’un litchi, poussent en grappe. La chair du langsat est blanche et juteuse malheureusement sa texture est quelque peu désagréable puisqu’elle s’apparente à celle d’un abdomen de grenouille ! Le longsat a un goût assez acide et peu parfumé.
Les girembelles
Les girembelles sont également appelées surelles, groseilles étoilées ou encore surettes cochon ! Il s’agit d’un petit fruit acide et âpre qui pousse en grappe sur un arbre de petite taille. Au Laos, au Cambodge ou encore en Thaïlande, les girembelles se consomment fraîches accompagnés d’un mélange de sucre, de sel et de piment. Elles se dégustent également marinées dans du vinaigre avec du sucre. Les girembelles se grignotent en petit en-cas, de nombreuses cuisines mobiles en proposent.
Le fruit du lotus
On connaît bien la fleur de lotus mais beaucoup moins son fruit. Il se consomme dans toute l’Asie du sud-est. Ce fruit à la forme d’entonnoir est assez surprenant. On en consomme seulement les graines. Pour le manger il suffit d’extraire les graines du fruit et d’enlever leur première enveloppe. Les graines sont très bonnes, elles ont un goût de noisettes fraîches.
La crevette aux pinces bleues
Regardez ces magnifiques crevettes aux grosses pinces bleues. Nous les croisons depuis le début de notre périple dans le delta du Mékong. Au Cambodge, elles sont joliment appelées « demoiselles du Mékong ». Elles se consomment grillées, au lait de coco ou encore poivrées… Si nous n’y avons pas encore goûté (mais cela ne saurait tarder), leur chair est parait-il comparable à celle de la langouste. Leur corail est également excellent. Il paraît que la crevette aux grosses pinces bleues ne peut être élevées de manière intensive, car trop nombreuses dans un même bassin, les crevettes s’entretuent.
Le tamarin d’Inde
Nous avons goûté le tamarin d’Inde dans un marché d’Udon Thani en Thaïlande. Il s’agit d’un bien étrange fruit dont les gousses de velours sont vertes et rosées. Bien qu’il porte le même nom que le tamarin, il n’a rien à voir avec celui-ci. Sa chair est peu sucrée, très légèrement parfumé et sans jus.
Le lucuma
Le lucuma est un drôle de fruit que nous avons découvert dans le jardin de Mo à Sayabouly. Gros comme la main, se fruit est sucré et son odeur ressemble étrangement à celle du potiron. Sa chair est assez filandreuse et pâteuse comme la patate douce cuite. Plusieurs gros noyaux se trouvent à l’intérieur. Le lucuma est originaire des Andes. En anglais il se nomme Eggfruit.
Les pousses de bambou
Les pousses de bambous sont un met très apprécié en Asie du sud-est. On les trouve sur tous les marchés. Vendues entières ou déjà émincées, elles se dégustent froides en salade ou chaudes avec des nouilles de riz. Bien meilleures que celles en conserve que nous trouvons en France, elles ont un goût très prononcé et restent fermes.
La noix d’arec
Souvent appelée à tort noix de bétel, la noix d’arec est le fruit d’un palmier. Récoltée par régime, elle est très présente sur les marchés du sud-est asiatique. Sur les étals, ces petites noix sont vendues aux côtés de sachets de chaux et de feuilles de bétel. La préparation à mâcher des trois produits combinés a des effets stimulants et coupe-faim. Ici au Laos, ce sont souvent les femmes âgées qui chiquent la noix d’arec. La bouche et les dents prennent alors une coloration rouge peu ragoutante.
Le mak pang ou prune mombin
Ce petit fruit se consomme à plusieurs stades de maturité. Vert, il se déguste avec du sel. Très acide, il est assez difficile pour un palais européen de l’apprécier à ce stade là. On le mange également lorsqu’il commence à murir. Le fruit devient très juteux et sa peau lisse devient orangée. Son goût oscille alors entre la mangue et l’abricot sec cependant il reste très acide. Les laotiens le mange frais ou le cuisine pour en faire une sauce. Lorsque le mak pang est vraiment mûr il devient très agréable au palais. Sa chair sucrée a un léger parfum de kaki. Le noyau de ce fruit est d’un beau violet très prononcé.